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Олександр

Dernier Snickers

Ce matin, je me suis réveillé tard. J'ai rêvé du défilé de la victoire et de Vladimir Poutine. Lorsqu 'on fait ce genre de rêve, on ne peut pas se réveiller trop tôt, car cela  serait une trahison. Mon cœur d'homme souffre, cela me rappel des souvenirs bizarres. Je dois faire de mon mieux pour éjecter ces pensées. Il y a un mois, j'ai rêvé de Hawai et de surfeurs. Après cela j'ai démissionné, sous le regard plein de questions de ma directrice. J'ai prétexté une visite à une tante vivant à l'Extrem Orient. Même si c'est une demie vérité, car effectivement j'ai une tante, mais je ne l'ai jamais vu et j'en ai pas l'intention…

J’ai décidé de faire une petite balade. Dans mon petit appartement, les murs menacent de m'écraser, et je n'ai aucune envie de tchatter sur le réseau social Russe "Tchebourachka", en ce si beau jour de Juillet.


Ayant enfilé un pantalon blanc et l'une de mes deux chemises propres, je suis descendu dans la cour.
Les enfants jouaient au football ou au chat et au "Cosaques et Banders" ("Cosaques et Ukrainiens"), les vieux jouaient aux dominos et aux dames, les vieilles étaient assises à coté de l'entrée sur des bancs et débâtaient de Marie de l'appartement N'18, etait elle une salope ou non. Quelques alcooliques buvaient au fond de la cour. Tout était pareil qu'il y a 20 ans, 30 ans, 50 ans. Mais il y a 10 ans les enfants avaient des ordinateurs et des consoles de jeux, des téléphones et des tablettes. Ils jouaient sur les réseaux et ne sortaient plus pour jouer avec leurs amis.

Maintenant même sur le très faible ordinateur Elbrouz 2, le jeu «Serviteur du camarade Poutine» rame, c'est un véritable luxe. Sur Elbrouz 3 et Elbrouz 4, on peut installer "Les panthères de Syrie" et " La fin de Washington", mais seuls les fonctionnaires, les policiers et les Caucasiens peuvent se les payer.

J'avais un vieux  ordinateur Tian-chan, que j'avais obtenu après avoir rendu mon nouveau Asus qui était trois fois plus fort que cet ordinateur national. Mais notre technique est unique alors j'ai du changer.

Ayant quitté les mamies à coté de l'entrée, j'ai traversé la route en mauvais état. J'avais de bonnes relations avec les mamies. Elles adorent écouter mes contes sur l'histoire. Donc j'enseigne l'histoire à l'école. Elles aimaient écouter mes explications sur la victoire de la Russie gagnant la troisième guerre mondiale.

-    Le fameux esprit Russe est notre arme principale. Notre peuple est prêt à tout tolérer pour gagner.
Je disait que nos gens donnent tout pour briser, écraser les ennemis malgré le prix à payer. Cela nous fait ressembler à notre symbole, un ours. Avec la même rage et acharnement il passe sur le chasseur sans compter les blessures.

Les mamies hochaient la tête en parlant de la sagesse de Vladimir Poutine qui a cassé la gueule à .......... elles commençaient à jurer.

-    On s'en fout des sanctions économiques, je disais. Regardez ou nous sommes et ou ils sont avec leurs sanctions. Nous les avons réduit en cendre nucléaires. L'économie Américaine est si faible que lorsqu'ils ont décidés de nous attaquer leurs missiles nucléaires tombaient sans avoir atteint nos frontières. Ils avaient pas assez de carburant. Ils n'avaient aucunes chances. Tous ceux qui nous ont trahis, l'Ukraine, la Moldavie, La Géorgie, les Pays Baltes, ils ont disparus avec ces stupides Findos et gayeuropéens.

Alors les mamies se lèvent et chantent l'hymne Russe. Après cela je rentre dans mon appartement. L'histoire officielle m'a fait avoir des sentiments différents. Mais je ne dois le montrer en aucuns cas.
Je voulais aller au parc pour réfléchir à mon rêve. Cela pourrait être le signal du retour. Mais il me faut attendre des preuves matérielles.

Pour échapper aux bruits des enfants, il me faudrait le silence paisible de la nature pour évaluer mes chances. Il me fallait traverser la cour. Si j'avais des preuves matérielles, j'achèterai une glace et une saucisse pour le dîner. C'est presque tout ce que je peux me payer avec mon salaire. Ben non, je n'achèterai pas la saucisse pour ne pas éveiller les soupçons. Le poisson haché à la tomate sera bien.

-    Mikhail Aleksandrovitch, est ce vrai que vous avez démissionné? Me demande un de mes élèves en courant vers moi.
-    Oui, Vova, c'est vrai, je réponds avec un sourire, et là je vais chez ma tante.
-    Dommage, lance le garçon découragé, j'adorais vos leçons.
-    Ne t'inquiètes pas, le nouveau professeur sera très bien, étudies bien.
-    Au revoir Mikhail Aleksandrovitch.
-    Salut!

Je suis parti. Entre les maisons, dans un petit passage, mon regard est tombé sur un papier doré à coté d'une poubelle. Je me suis arrêté et je l'ai regardé attentivement. Je me suis couché hors de vue pour le ramasser. En étant sûr que personne ne me voit, j'ai commençé à examiner ma découverte.

C’était une emballage ordinaire d'une barre de snickers, qu'on ne trouve plus dans les magasins depuis déjà 10 ans. Sur le bord de l'emballage y avait une bande rouge représentant une action. En retenant mon souffle, j'ai retourné l'emballage. Le code. C'est pas possible. Le code 3102, puis il y a deux symbole incompréhensibles, surement une erreur d'impression, puis quatre 8. Cela a réchauffé mon cœur. J'ai retrouvé les preuves matérielles. On m'appelle chez moi.

Le garde-frontière regardait ma Lada 9 sans intérêt. Il voulait vite finir les formalités pour retourner jouer aux cartes avec ses amis. Pour lui, je n'étais qu'un fou qui adorait surfer dans les déserts radio-actif.

-    C'est quoi ça? en montrant mon sac.
-    Des conserves et quelques vêtements, j'ai répondu.
-    Vous allez rester longtemps dans le désert?
-    Trois ou quatre jours, jusqu' à ce que je n'ai plus d'eau.
-    Euh, le garde frontière n'a rien trouvé d'intéressant. Il a ouvert un autre sac : Portable?
-    Oui Tian-chan, j'en ai besoin pour le travail. Je ne pense pas le laisser chez moi, vous me comprenez, c'est une chose précieuse. Une cigarette? Je lui ai tendu un paquet de Prima juste ouvert.
-    Merci, il en a pris trois d'un coup. Ça va, passer!

J'ai pris le volant en allumant une cigarette. Encore une fois j'ai rempli mes poumons de cette fumée putride en appuyant sur l'accélérateur. Si Dieu le veut, ce sera mon dernier jour en grande Russie, gagnante de la Chine, l'Amérique, l'Europe, les Banders, les reptiloїdes, et les juifs avec les sanctions économiques. Je conduit pendant une heure en appuyant à fond sur l'accélérateur. Puis je me suis arrêté. J'ai ouvert mon coffre et sorti l'ordinateur portable et un tournevis. J'ai enlevé le bas de l'ordinateur.

Ce monstre pèse 12 kilo et on pouvait cacher dedans un petit émetteur et un portable normal.
Après avoir retiré très habillement mon émetteur universel des entrailles de Tian-chan, je l'ai allumé et je l'ai débloqué avec mon empreinte digitale. Après avoir trouvé la bonne fréquence, l'appareil a commencé à émettre.

-    Allo, allo, je parlais doucement. Moi c'est Snickers 3102, centre, vous m'entendez ?
-    Je vous entends, dit une voix féminine. Snickers, suivez le point de rendez-vous selon les coordonnées envoyées.
-    Bien reçu, je vais vers le point. Fin de transmission.

Sur l'écran de l'émetteur, j'ai vu une carte avec l'itinéraire vers le point de rendez-vous. Bientôt je serais chez moi.

Sur place j'ai trouvé un tiroir contenant  une petite bouteille de whisky et un cigare. J'ai bu l'alcool et allumé le cigare, en respirant avec plaisir la fumée du Cubain. Je profitais du paysage autour de moi. Une ère post apocalyptique  par sa véritable incarnation. Un désert sans vie, des reste rouillés de voitures et d'engins militaires.

Mais simplement  à quelques kilomètres à l'Ouest la frontière de l'Ukraine s'est éloignée. Masquées par les dernières technologies de furtivités du système de défense elle est mise au point et érigée par le conseil de sécurité des Nations unis. Nous avons laissait croire que la Russie avait gagnée. Nous avons donné l'apparence qu'il n'y a personne d'autres sur terre. Que le reste de la planète est inhabitable. Et les Russes ont cru ce qu'ils ont voulu croire. On a gagné !

Pendant que le reste du monde va se développer et augmenter de plus en plus sa puissance, la Russie va faiblir, se déchirer pour la lutte du pouvoir et des ressources. Elle ne sera plus un danger. Les russe peuvent faire quelque chose seulement dans leur propre histoire. Le temps nous dira à quel point ils sont bons.
Un grand nuage de poussière est apparu, et la voiture de patrouille s'est arrêté à coté de moi.
Quatre soldats sont descendues:

-    Identifiez vous! Me demande d'une voix forte le commandant de la patrouille.
-    Snickers 3102, alias Mikhail Aleksandrovitch Novikov
-    Montez dans la voiture, Snickers. Un des soldats m'a ouvert la porte. Votre mission est accomplie. Nous allons effacer vos traces.
-    Michael Alex Howard, premier lieutenant, 36 ans alias Snickers 3102. Le major est très aimable avec moi. - Vous êtes retiré de la mission à cause de démobilisation. Félicitations!
Il m'a serré la main.
-    Votre solde de retraite vous attends. Le médecin vous examinera. Au nom de l'ONU, permettez moi de vous remercier et excusez moi pour le mal fait à votre santé physique et mentale.
-    Merci major. Qu'est ce qui va sa passer lorsque tous les snickers finiront leurs missions? Les Russes seront sans surveillance?
-    Non, non. Nous finissons de tester les nouveaux micro robots espions qui suivront la situation en Russie. Je ne connais pas tous les détails mais je pense que ça va réussir. Vous êtes le dernier agent que nous attendions de l'autre coté de la frontière.
-    Et bien merci. Au revoir major.
-    Attendez, Michael, c'est pour vous.

J'ai regardé l'objet que le major me tendait et cela m'a fait sourire. C'était la barre de Snickers.

Anton Vorobiov, 2015.




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